Igor Markevitch ∙ The East Berlin Concert 1970

9.99 

This CD is a fascinating document of an entire concert presented in East Berlin at the Deutsche Staatsoper on 13 February 1970, affording the opportunity to hear Igor Markevitch conducting German and French repertoire. He clearly had a natural affinity with this music, a pointillistically detailed style and he was a true servant of the score as befits a composer with his particular leanings.

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IGOR MARKEVITCH conducts Beethoven, Debussy and Ravel

Beethoven: Symphony No 7 in A Major, Op 92
Debussy: La mer, trois esquisses symphoniques pour orchestre
Ravel: Daphnis et Chloé

Staatskapelle Berlin
Igor Markevitch ∙ conductor

Recorded ∙ 13 February 1970 ∙ East Berlin ∙ Deutsche Staatsoper ∙ Rundfunk der DDR ∙ Live Recording

Article number: MC 5002
UPC barcode: 791154054208
Recording dates: 1970
Release date: March 2015
Total timing: 75:22
Booklet: 8 Pages
From the Original Masters ∙ © 2015 Meloclassic

June 2015 ∙ Artamag ∙ Jean-Charles Hoffelé ∙ Igor Markevitch conducts Beethoven, Debussy and Ravel
Il y a un paradoxe Markevitch : on ne connaît que le chef d’orchestre, alors qu’il fut d’abord un compositeur considérable dans ses jeunes années, dont les partitions flamboyantes suscitaient l’admiration de Bartók et de Stravinski, rien que cela. Entendre l’équilibre qu’il apporte aux structures de la Septième Symphonie de Beethoven, premier opus du concert donné avec la Staatskapelle de Berlin le 13 février 1970, suffit pour réaliser qu’il dirige non comme un interprète mais comme un compositeur : de l’intérieur de l’œuvre pour ainsi dire. Phénomène qui s’explique par un autre paradoxe : en 1970, les capacités auditives de Markevitch étaient depuis un certain temps déjà terriblement diminuées. La perfection de la balance, l’exactitude des variations dynamiques sont donc réglées à l’œil, et non à l’oreille, ce qui rend le résultat d’autant plus fascinant : la Septième est vraiment ici une symphonie chorégraphiée. Chez Debussy, devant les périls rythmiques de La Mer, les musiciens berlinois sont moins certains du style et du texte – l’ouverture de De l’aube à midi sur la mer est indécise, mais dès le coup de lumière des cordes, tout respire et s’anime, devient un immense organisme vivant. Comme souvent, Markevitch conclut le programme avec la Seconde Suite de Daphnis et Chloé qu’il transforme en un poème envoûtant, lui donnant à la fois un mystère et une dimension illustrative.
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